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KHEPRI, SORTIR AU JOUR

KHEPRI, SORTIR AU JOUR

Exposition personnelle de Félicie d’Estienne d’Orves
Du 2 avril au 3 septembre 2023 à l’Abbaye de Maubuisson

 

Pour sa nouvelle exposition, l’Abbaye de Maubuisson accueille les œuvres de Félicie d’Estienne d’Orves, qui raconte à sa façon les destins croisés de l’humain et du cosmos. Inspirée notamment par les récits de l’Égypte ancienne sur l’immortalité et le trajet nocturne du dieu solaire sur sa barque, elle invite les spectateurs à un voyage poétique et métaphysique au pays des ombres et de la lumière renaissante.

Par le biais de miroirs et de sculptures où la lumière joue un rôle prépondérant, l’artiste interroge les champs profonds de l’espace et du temps. Elle questionne le rapport des hommes à l’au-delà à travers le cycle de la matière dans l’univers, la naissance et la mort des étoiles. Félicie d’Estienne d’Orves nous donne à rêver autant qu’à méditer : de quels rêves lointains sommes-nous le souvenir ?

« Par son histoire religieuse et mystique, l’abbaye de Maubuisson est un lieu tourné vers l’invisible. Dans cette architecture de pierres où le silence règne, je souhaite explorer des dimensions liées à la perception de l’esprit. La vie de l’abbaye cistercienne rythmée par le cycle du soleil me semble faire écho à la liturgie des morts égyptienne qui décrit le voyage dans l’au-delà suivant le cycle du dieu Soleil, Amon-Rê. Les salles de l’abbaye aux murs épais qui filtrent la lumière et créent une réverbération du son évoquent un parcours au travers d’espaces souterrains menant à des chambres et à des cavités. C’est un peu l’idée que je me fais de l’intérieur d’un mastaba ou d’une pyramide mais aussi du voyage d’Orphée dans le monde souterrain des morts. » Félicie d’Estienne d’Orves

Dans la continuité de l’exposition De Profundis Ascendam, qui se termine le 5 mars et aborde la question du deuil, la prochaine exposition de l’Abbaye consacrée à l’œuvre de  Félicie d’Estienne d’Orves interroge l’immortalité, apportant un regard transfiguré sur la mort, une nouvelle étape. L’artiste questionne les mythes anciens d’immortalité dans un contexte contemporain, où le prolongement de la vie par la technologie est un enjeu majeur. L’éternité du paradis osirien est ainsi mise en regard avec la conception de l’immortalité de la pensée transhumaniste et du post-humain.

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