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Henri Michaux au musée de l’Hospice Saint-Roch

Henri Michaux au musée de l’Hospice Saint-Roch

Le musée de l’Hospice Saint-Roch met à l’honneur le peintre-poète Henri Michaux à l’occasion d’une exposition hommage, célébrant le quarantième anniversaire de sa disparition ainsi que le centenaire du Mouvement Surréaliste, tel que défini par André Breton en 1924, mouvement dont il était proche sans en être membre.
Né à Namur en 1899 et décédé à Paris en 1984, l’artiste franco-belge a marqué son siècle de ses recherches faites au cours de ses voyages, de ses multiples rencontres et de ses innombrables explorations plastiques et littéraires.

Avec 46 œuvres originales, acquises par achats ou donations, le musée détient un important fond d’œuvres originales signées Henri Michaux. Exposées dans deux salles du musée, du 9 février au 29 décembre 2024, elles constituent le parcours d’exposition en dessinant en filigrane les contours de la vie de l’artiste.
Cette exposition s’inscrit dans une volonté de présenter de façon régulière les donations exceptionnelles faites au musée.

 

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En 2024, pour célébrer un double anniversaire – les 100 ans du Surréalisme et les 40 ans de la mort d’Henri Michaux, le musée de l’Hospice Saint-Roch consacre une exposition à l’écrivain et peintre, dessinateur, au carrefour de toutes les cultures de ce siècle, scientifique, médecin, mais aussi voyageur, poète et surtout grand expérimentateur visionnaire.

Artiste inclassable, utilisant certaines techniques des surréalistes, mais aussi intéressé par Dubuffet, rencontré au Studio Paul Facchetti, Henri Michaux cherche avant tout à  inventer un langage de formes. Il utilise d’abord la ligne qui peut devenir un signe ou devenir une tache car il perçoit dans l’encre un matériau idéal pour rechercher des formes et des territoires inconnus. En résultent des œuvres multiples : alphabets, visions d’aquarelles, encres au format inhabituel, grandes acryliques.

Imaginée à partir des collections du musée, l’exposition révèle une quarantaine d’œuvres faisant la part belle aux nombreuses techniques utilisées par l’artiste. Gouaches, aquarelles, dessins à l’encre de Chine ou encore lithographies dialoguent entre elles comme autant de discours expérimentaux tenus par ce chercheur chevronné.

Contemporain des surréalistes, Henri Michaux a cherché comme eux dans la poésie et dans l’art une aventure spirituelle comparable à certains égards à l’expérience mystique. Mais il se distingue nettement d’eux par le climat angoissé de son univers intérieur, par son esprit critique, sa curiosité intellectuelle, son refus de toute agitation tapageuse et de tout engagement idéologique. Il donne l’exemple de la plus grande liberté d’esprit dont un homme soit capable.
Tenté, au début, de refuser la réalité pour s’évader dans l’imaginaire, il a finalement entrepris d’explorer, de la manière la plus complète possible, en tentant sur lui-même des expériences d’un caractère presque médical, le domaine mental de l’homme.

beatrice

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